Après plus de deux (02) mois de vacances, l’année académique 23-24 reprend officiellement le 25 septembre prochain. Quelle rétrospective à dresser de l’année académique 22-23 à travers les performances, réformes et actions du secteur ?
L’année académique 2022-2023 s’est achevée de manière satisfaisante au Togo. Ce sentiment est révélé par le gouvernement togolais qui se félicite d’un résultat « reluisant ». Les statistiques sont plus expressives. Le Certificat de fin d’études primaires (CEP), autrefois dénommé CEPD, affiche un taux de réussite de près de 98%, le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a enregistré un taux de 81%. Les Baccalauréats première et deuxième partie, révèlent des taux respectifs de 78,5% et 79,43%.
Globalement au Togo, l’année académique 22-23 marque à son compteur, un taux de réussite de 80% qui « s’explique par les différentes réformes opérées et des actions concrètes menées par le gouvernement, conformément à la vision du chef de l’Etat », précise le bulletin d’information ‘’Les actions du Togo en matière d’éducation’’.
Les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignants, les dotations en salles de classe et d’équipements, lesquelles dotations sont soutenues par d’autres mesures, le réajustement du programme d’enseignement et des coefficients de certaines disciplines, sont quelques réformes apportées au secteur, afin de rendre l’éducation plus performante au Togo.
Ce secteur « bénéficie d’une attention particulière du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé » précise le document d’information. Concrètement le secteur de l’éducation enregistre, entre autres, pour le compte de l’année académique qui s’est achevée, 4700 nouveaux enseignants avec une réduction considérable du ratio élèves par enseignant qui passe de 59 à 53.
L’encadrement de proximité est également une des actions concrètes du gouvernement. Les établissements du lycée et du Collège d’enseignement général ont reçu des économes et gestionnaires-comptables qui ont réduit « les charges des chefs d’établissement et des censeurs, liées à la gestion financière », rassure la source d’information.
Pour le gouvernement togolais, « ces actions ont permis non seulement d’accroître le nombre d’enseignants, de renforcer leur compétence, mais aussi d’améliorer les connaissances des apprenants ». Les autorités nationales prévoient un renforcement de ces actions en vue de préserver le cap dans ce secteur.
Les actions du Togo en matière d’éducation : Lire le document ici